| Titre de série : |
Cinéma, 2 |
| Titre : |
L'Image-temps |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Gilles Deleuze (1925-1995), Auteur |
| Editeur : |
Paris : Éd. de Minuit |
| Année de publication : |
1985 |
| Collection : |
Cinéma num. 2 |
| Importance : |
378 p. |
| Format : |
22 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
2-7073-1047-6 |
| Note générale : |
Index des 2 t. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Index. décimale : |
PHI Philosophie |
| Résumé : |
Comment l'image-temps surgit-elle ? Sans doute avec la mutation du cinéma, après la guerre, quand les situations sensori-motrices font place à des situations optiques et sonores pures (néo-réalisme).
Mais la mutation était préparée depuis longtemps, sous des modes très divers (Ozu, mais aussi Mankiewic, ou même la comédie musicale). L'image-temps ne supprime pas l'image-mouvement, elle renverse le rapport de subordination Au lieu que le temps soit le nombre ou la mesure du mouvement, c'est-à-dire une représentation indirecte, le mouvement n'est plus que la conséquence d'une présentation directe du temps : par là même, un faux mouvement, un faux raccord.
Le faux raccord est un exemple de " coupure irrationnelle ". Et, tandis que le cinéma du mouvement opère des enchaînements d'images par coupures rationnelles, le cinéma du temps procède à des ré-enchaînements sur coupure irrationnelle (notamment entre l'image sonore et l'image visuelle). C'est une erreur de dire que l'image cinématographique est forcément au présent. L'image-temps directe n'est pas au présent, pas plus qu'elle n'est souvenir.
Elle rompt avec la succession empirique et avec la mémoire psychologique, pour s'élever à un ordre ou une série du temps (Welles, Resnais, Godard...). Ces signes de temps sont inséparables de signes de pensée et de signes de parole. Mais comment la pensée se présente-t-elle au cinéma et quels sont les actes de parole spécifiquement cinématographiques ? |
Cinéma, 2. L'Image-temps [texte imprimé] / Gilles Deleuze (1925-1995), Auteur . - Paris : Éd. de Minuit, 1985 . - 378 p. ; 22 cm. - ( Cinéma; 2) . ISBN : 2-7073-1047-6 Index des 2 t. Langues : Français ( fre)
| Index. décimale : |
PHI Philosophie |
| Résumé : |
Comment l'image-temps surgit-elle ? Sans doute avec la mutation du cinéma, après la guerre, quand les situations sensori-motrices font place à des situations optiques et sonores pures (néo-réalisme).
Mais la mutation était préparée depuis longtemps, sous des modes très divers (Ozu, mais aussi Mankiewic, ou même la comédie musicale). L'image-temps ne supprime pas l'image-mouvement, elle renverse le rapport de subordination Au lieu que le temps soit le nombre ou la mesure du mouvement, c'est-à-dire une représentation indirecte, le mouvement n'est plus que la conséquence d'une présentation directe du temps : par là même, un faux mouvement, un faux raccord.
Le faux raccord est un exemple de " coupure irrationnelle ". Et, tandis que le cinéma du mouvement opère des enchaînements d'images par coupures rationnelles, le cinéma du temps procède à des ré-enchaînements sur coupure irrationnelle (notamment entre l'image sonore et l'image visuelle). C'est une erreur de dire que l'image cinématographique est forcément au présent. L'image-temps directe n'est pas au présent, pas plus qu'elle n'est souvenir.
Elle rompt avec la succession empirique et avec la mémoire psychologique, pour s'élever à un ordre ou une série du temps (Welles, Resnais, Godard...). Ces signes de temps sont inséparables de signes de pensée et de signes de parole. Mais comment la pensée se présente-t-elle au cinéma et quels sont les actes de parole spécifiquement cinématographiques ? |
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