| Titre : |
L' Art nouveau |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean-Michel Leniaud (1951-....), Auteur ; Marie-Amélie Tharaud (1985-....), Collaborateur |
| Editeur : |
Paris : Citadelles & Mazenod |
| Année de publication : |
impr. 2009 |
| Collection : |
L' Art et les grandes civilisations, ISSN 0066-7951 num. 39 |
| Importance : |
1 vol. (619 p.) |
| Présentation : |
ill. en noir et en coul., plans, étui, couv. ill. en coul. |
| Format : |
33 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85088-443-6 |
| Prix : |
199 EUR |
| Note générale : |
Bibliogr. p. 603-606. Index |
| Langues : |
Français (fre) |
| Index. décimale : |
HAC histoire de l'art et des civilisations |
| Résumé : |
L’art nouveau répond à des termes et des réalités multiples. « Art nouveau » en France, « nieuwe Kunst » aux Pays-Bas et en Belgique, « Jugendstil », « Secession » en Europe centrale, « Modernismo » à Barcelone et son équivalent à Moscou, « Modern style » font référence au projet de changement ; « art floral » et « arte floreale », à certains des motifs qui l’ont inspiré ; « style Guimard » ou « Liberty », à quelques unes des personnalités qui l’ont marqué ; « style coup de fouet » ou « Peitschenhieb », « style nouille » aux émois agressifs qu’il a suscités ; « style 1900 », au millésime qui, avec l’Exposition universelle présentée à Paris la même année, a symbolisé un moment d’apogée qui se confond, à tort ou raison, avec la « Belle époque ».
Pour se cantonner à cette liste en dépit de son caractère incomplet, il faut observer que chacune des qualifications proposées soulève un problème : l’Art nouveau caractérise-t-il la Belle époque ? privilégie-t-il les lignes végétales et courbes ? désigne-t-il un « style » ?
Force est de reconnaître, quel que soit le pays dans lequel il s’est illustré, qu’il n’a pas obtenu un consensus suffisamment large pour l’identifier à une société tout entière ; que la tendance à l’abstraction et à la géométrie des perpendiculaires l’ont autant absorbé que le floral et la courbe ; et qu’en définitive, les formes, les motifs et les couleurs qu’il a exprimés offrent une diversité multiple, sinon contradictoire. On retrouve, alors, le point de rassemblement de cet art aux aspects et aux dates si variés selon le pays, qui a duré de 1870 environ à 1914 environ.
Les plus grands artistes de Lalique à Gallé, de Daum à Tiffany, de Horta à Guimard ou de Van de Velde à Gaudi sont les pivots de cette synthèse remarquable sur un moment incontournable de l’art moderne. |
L' Art nouveau [texte imprimé] / Jean-Michel Leniaud (1951-....), Auteur ; Marie-Amélie Tharaud (1985-....), Collaborateur . - Paris : Citadelles & Mazenod, impr. 2009 . - 1 vol. (619 p.) : ill. en noir et en coul., plans, étui, couv. ill. en coul. ; 33 cm. - ( L' Art et les grandes civilisations, ISSN 0066-7951; 39) . ISBN : 978-2-85088-443-6 : 199 EUR Bibliogr. p. 603-606. Index Langues : Français ( fre)
| Index. décimale : |
HAC histoire de l'art et des civilisations |
| Résumé : |
L’art nouveau répond à des termes et des réalités multiples. « Art nouveau » en France, « nieuwe Kunst » aux Pays-Bas et en Belgique, « Jugendstil », « Secession » en Europe centrale, « Modernismo » à Barcelone et son équivalent à Moscou, « Modern style » font référence au projet de changement ; « art floral » et « arte floreale », à certains des motifs qui l’ont inspiré ; « style Guimard » ou « Liberty », à quelques unes des personnalités qui l’ont marqué ; « style coup de fouet » ou « Peitschenhieb », « style nouille » aux émois agressifs qu’il a suscités ; « style 1900 », au millésime qui, avec l’Exposition universelle présentée à Paris la même année, a symbolisé un moment d’apogée qui se confond, à tort ou raison, avec la « Belle époque ».
Pour se cantonner à cette liste en dépit de son caractère incomplet, il faut observer que chacune des qualifications proposées soulève un problème : l’Art nouveau caractérise-t-il la Belle époque ? privilégie-t-il les lignes végétales et courbes ? désigne-t-il un « style » ?
Force est de reconnaître, quel que soit le pays dans lequel il s’est illustré, qu’il n’a pas obtenu un consensus suffisamment large pour l’identifier à une société tout entière ; que la tendance à l’abstraction et à la géométrie des perpendiculaires l’ont autant absorbé que le floral et la courbe ; et qu’en définitive, les formes, les motifs et les couleurs qu’il a exprimés offrent une diversité multiple, sinon contradictoire. On retrouve, alors, le point de rassemblement de cet art aux aspects et aux dates si variés selon le pays, qui a duré de 1870 environ à 1914 environ.
Les plus grands artistes de Lalique à Gallé, de Daum à Tiffany, de Horta à Guimard ou de Van de Velde à Gaudi sont les pivots de cette synthèse remarquable sur un moment incontournable de l’art moderne. |
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