| Titre : |
Les Paravents |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean Genet (1910-1986), Auteur |
| Mention d'édition : |
1961 |
| Editeur : |
Paris : Gallimard |
| Année de publication : |
1981 |
| Collection : |
Folio num. 1309 |
| Importance : |
276 p |
| Format : |
18 cm |
| Langues : |
Français (fre) |
| Index. décimale : |
LITT Littérature |
| Résumé : |
Le monument qu'elle élève à l'honneur des morts et de la mort donne à la pièce une dimension jamais atteinte jusqu'alors, tant la jubilation de Genet à jouer avec toutes les ressources du théâtre réussit - cas unique - à s'articuler avec les données historiques et politiques de la guerre d'Algérie.
Le fameux " tourniquet " qu'avait décelé Sartre n'est pas seulement celui de l'être et du paraître mais celui de tous les incompatibles tels que les a conçus une vision rationnelle du monde. Pour s'opposer à cette vision judéo-chrétienne, rien de plus fort que la définition de la tragédie proposée par Genet. Conception dionysiaque d'un délire qui doit beaucoup aux Grecs relus à la lumière de Nietzsche et pourrait se rapprocher de Shakespeare ; conception circulaire également, qui exige, dramaturgiquement, une mise en déséquilibre constant de tous les éléments du spectacle, des objets aux acteurs, de la régie à la psychologie.
On entre dans le monde de l'insaisissable. |
Les Paravents [texte imprimé] / Jean Genet (1910-1986), Auteur . - 1961 . - Paris : Gallimard, 1981 . - 276 p ; 18 cm. - ( Folio; 1309) . Langues : Français ( fre)
| Index. décimale : |
LITT Littérature |
| Résumé : |
Le monument qu'elle élève à l'honneur des morts et de la mort donne à la pièce une dimension jamais atteinte jusqu'alors, tant la jubilation de Genet à jouer avec toutes les ressources du théâtre réussit - cas unique - à s'articuler avec les données historiques et politiques de la guerre d'Algérie.
Le fameux " tourniquet " qu'avait décelé Sartre n'est pas seulement celui de l'être et du paraître mais celui de tous les incompatibles tels que les a conçus une vision rationnelle du monde. Pour s'opposer à cette vision judéo-chrétienne, rien de plus fort que la définition de la tragédie proposée par Genet. Conception dionysiaque d'un délire qui doit beaucoup aux Grecs relus à la lumière de Nietzsche et pourrait se rapprocher de Shakespeare ; conception circulaire également, qui exige, dramaturgiquement, une mise en déséquilibre constant de tous les éléments du spectacle, des objets aux acteurs, de la régie à la psychologie.
On entre dans le monde de l'insaisissable. |
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