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Auteur Raoul Moati
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Titre : Derrida, Searle : déconstruction et langage ordinaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Raoul Moati, Auteur Editeur : Paris : Presses universitaires de France Année de publication : impr. 2009 Importance : 1 vol. (153 p.) Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-057387-6 Prix : 12 EUR Note générale : Bibliogr. p. 149-152 Langues : Français (fre) Index. décimale : PHI Philosophie Résumé : C’est à la fin des années soixante-dix qu’éclata l’une des querelles philosophiques les plus virulentes que connut l’histoire contemporaine des idées, entre le philosophe français Jacques Derrida, inventeur de la déconstruction, et John R. Searle, philosophe analytique américain, théoricien des actes de langage.
En 1972, Derrida propose une interprétation déconstructrice de la théorie du « performatif » du philosophe britannique John L. Austin, dans « Signature, Événement, Contexte ». Searle, disciple d’Austin, réagit dans une réponse acerbe destinée à récuser point par point l’interprétation déformante de la théorie d’Austin engendrée par la déconstruction derridienne. Cette réaction, et la controverse qui s’ensuivit, n’en serait pas moins restée stérile, si elle ne s’était pas elle-même établie sur une interprétation tout aussi tronquée d’Austin par Searle.
La querelle Derrida/Searle est l’occasion de voir émerger entre tradition continentale et tradition analytique un débat de fond, parfois mal aperçu comme tel par les auteurs de la controverse et leurs héritiers, sur le statut de l’intentionnalité.
Derrida et Searle relisent tous deux la théorie du performatif à la lumière du concept d’intentionnalité tel que Derrida l’hérite de la phénoménologie, et Searle de la pragmatique.
Leur confrontation restitue la richesse du traitement de l’intentionnalité dans la philosophie du XXe siècle d’une tradition à l’autre. Il s’agit alors de se demander si un tel concept représente l’ultime avatar de la présence métaphysique comme le pense Derrida, ou s’il ne procède pas plutôt des seules conventions du langage ordinaire, comme le pense Searle.Note de contenu : Introduction. — Les circonstances d'un débat « improbable »
Chapitre premier. — L'envers Itératif du performatif
« Communication », le sens d'un mot
Le dépassement de la sémantique dans la force : prolégomènes à la dimension aporétique du rapprochement Derrida/Austin
De la communication à la « dissémination »
L'écriture : fragmentation de la communication
Le problème de la présence intentionnelle
Écriture et contexte(s)
De l'intentionnalité à la citationnalité
Austin : un disciple de Nietzsche ?
Austin : un auteur intentionnaliste ?
Le problème de la citationnalité chez Austin
Signer-le-sujet
Chapitre second. — Les intentions sont-elles solubles dans l'itération ? De la différance au différend
Intentionnalité et écriture
Itérabilité et permanence
Intentionnalité et itération
Sur la distinction use/mention
Discours sérieux et itération
L'en-jeu de l'Inconscient
Le sens d'une « footnote » et le statut logique de la fiction
Parasitisme et citation
ConclusionDerrida, Searle : déconstruction et langage ordinaire [texte imprimé] / Raoul Moati, Auteur . - Paris : Presses universitaires de France, impr. 2009 . - 1 vol. (153 p.) ; 18 cm.
ISBN : 978-2-13-057387-6 : 12 EUR
Bibliogr. p. 149-152
Langues : Français (fre)
Index. décimale : PHI Philosophie Résumé : C’est à la fin des années soixante-dix qu’éclata l’une des querelles philosophiques les plus virulentes que connut l’histoire contemporaine des idées, entre le philosophe français Jacques Derrida, inventeur de la déconstruction, et John R. Searle, philosophe analytique américain, théoricien des actes de langage.
En 1972, Derrida propose une interprétation déconstructrice de la théorie du « performatif » du philosophe britannique John L. Austin, dans « Signature, Événement, Contexte ». Searle, disciple d’Austin, réagit dans une réponse acerbe destinée à récuser point par point l’interprétation déformante de la théorie d’Austin engendrée par la déconstruction derridienne. Cette réaction, et la controverse qui s’ensuivit, n’en serait pas moins restée stérile, si elle ne s’était pas elle-même établie sur une interprétation tout aussi tronquée d’Austin par Searle.
La querelle Derrida/Searle est l’occasion de voir émerger entre tradition continentale et tradition analytique un débat de fond, parfois mal aperçu comme tel par les auteurs de la controverse et leurs héritiers, sur le statut de l’intentionnalité.
Derrida et Searle relisent tous deux la théorie du performatif à la lumière du concept d’intentionnalité tel que Derrida l’hérite de la phénoménologie, et Searle de la pragmatique.
Leur confrontation restitue la richesse du traitement de l’intentionnalité dans la philosophie du XXe siècle d’une tradition à l’autre. Il s’agit alors de se demander si un tel concept représente l’ultime avatar de la présence métaphysique comme le pense Derrida, ou s’il ne procède pas plutôt des seules conventions du langage ordinaire, comme le pense Searle.Note de contenu : Introduction. — Les circonstances d'un débat « improbable »
Chapitre premier. — L'envers Itératif du performatif
« Communication », le sens d'un mot
Le dépassement de la sémantique dans la force : prolégomènes à la dimension aporétique du rapprochement Derrida/Austin
De la communication à la « dissémination »
L'écriture : fragmentation de la communication
Le problème de la présence intentionnelle
Écriture et contexte(s)
De l'intentionnalité à la citationnalité
Austin : un disciple de Nietzsche ?
Austin : un auteur intentionnaliste ?
Le problème de la citationnalité chez Austin
Signer-le-sujet
Chapitre second. — Les intentions sont-elles solubles dans l'itération ? De la différance au différend
Intentionnalité et écriture
Itérabilité et permanence
Intentionnalité et itération
Sur la distinction use/mention
Discours sérieux et itération
L'en-jeu de l'Inconscient
Le sens d'une « footnote » et le statut logique de la fiction
Parasitisme et citation
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