Titre :	Chardin
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Pierre Rosenberg, Auteur
Mention d'édition :	Nouvelle édition
Editeur :	Genève : Skira
Année de publication :	1991
Importance :	1 vol. (119 p.)
Présentation :	ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul.
Format :	28 cm
ISBN/ISSN/EAN :	2-605-00184-9
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	peinture  scènes d'intérieur  nature morte  chair
Index. décimale :	MON Monographie
Résumé :	Peintre de la bourgeoisie, Chardin est opposé à Fragonard, l'ami des maîtresses royales. Il glorifie, lui qui n'était pas laborieux, le travail de cette classe à la veille de la révolte, honnête, robuste, franche, mais brimée. A cette première image, notre époque en préfère une autre : constructeur lucide de tableaux qui ne sont que prétexte à de savantes compositions, le voilà revendiqué par les cubistes et classé parmi leurs maîtres. Chacune de ces images est la vérité d'une époque. Mais, chez Chardin, qui atteint, comme d'instinct, la perfection, l'aspect social comme les principes théoriques importent peu. Tout y est finesse, douceur, de cette douceur qu'un jour, devant Diderot, l'artiste recommandera au critique et que cette oeuvre réclame de nous. La vérité de Chardin est parmi les poètes, parmi ces peintres qui exigent qu'on s'arrête longuement devant leurs oeuvres pour les voir vivre, pour découvrir, par-delà les apparences banales, le monde inconnu du quotidien.

Chardin [texte imprimé] / Pierre Rosenberg, Auteur  . -  Nouvelle édition . - Genève : Skira, 1991 . - 1 vol. (119 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cm.
ISBN : 2-605-00184-9
Langues : Français (fre)

Mots-clés :	peinture  scènes d'intérieur  nature morte  chair
Index. décimale :	MON Monographie
Résumé :	Peintre de la bourgeoisie, Chardin est opposé à Fragonard, l'ami des maîtresses royales. Il glorifie, lui qui n'était pas laborieux, le travail de cette classe à la veille de la révolte, honnête, robuste, franche, mais brimée. A cette première image, notre époque en préfère une autre : constructeur lucide de tableaux qui ne sont que prétexte à de savantes compositions, le voilà revendiqué par les cubistes et classé parmi leurs maîtres. Chacune de ces images est la vérité d'une époque. Mais, chez Chardin, qui atteint, comme d'instinct, la perfection, l'aspect social comme les principes théoriques importent peu. Tout y est finesse, douceur, de cette douceur qu'un jour, devant Diderot, l'artiste recommandera au critique et que cette oeuvre réclame de nous. La vérité de Chardin est parmi les poètes, parmi ces peintres qui exigent qu'on s'arrête longuement devant leurs oeuvres pour les voir vivre, pour découvrir, par-delà les apparences banales, le monde inconnu du quotidien.