| Titre : |
Hippias mineur |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Platon, Auteur ; Jean-François Balaudé, Éditeur scientifique |
| Editeur : |
Paris : Librairie générale française |
| Année de publication : |
2004 |
| Collection : |
Classiques de la philosophie |
| Importance : |
318 p. |
| Présentation : |
couv. ill. |
| Format : |
18 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
2-253-08107-8 |
| Note générale : |
Bibliogr. p. 36-37 et 203-208. Index |
| Langues : |
Français (fre) Langues originales : Grec classique (grc) |
| Index. décimale : |
PHI Philosophie |
| Résumé : |
" - Par conséquent, celui qui se trompe accomplit des actes honteux et injustes de son plein gré, celui-là, Hippias, si toutefois il existe quelqu'un qui soit tel, ne saurait être que l'homme de bien.
- Il ne m'est pas possible de t'accorder cela, Socrate. - A moi non plus, Hippias. " Hippias mineur. " - [...] le bien ne sera pas beau ni le beau, bon, puisque chacun est distinct de l'autre [...]. - Mais voyons, Socrate, que sont toutes ces choses, selon toi ? Ce sont des raclures, des épluchures de discours, découpées par le menu, comme je le disais tout à l'heure. " Hippias majeur. Tête de Turc, Hippias ? De fait, dans les deux dialogues de Platon qui portent son nom, le célèbre sophiste est moqué, et ses convictions les plus solides renversées.
Achille, le meilleur des Grecs ? Non, c'est Ulysse, s'il est vrai que le meilleur menteur est aussi le meilleur tout court. Belle, la jeune fille ? Aussi laide qu'un singe en vérité, comparée à la déesse. Et ainsi, de façon étourdissante, Platon n'hésite pas à mettre en scène un Socrate roué comme Ulysse, spirituel comme Aristophane, au nom de la philosophie évidemment. Car, en réalité, c'est aussi bien la thèse du savoir-vertu qui nous est donnée à approfondir sous forme de paradoxe dans l'Hippias mineur, que l'enjeu d'un beau non réductible aux réalités sensibles qui nous est progressivement dévoilé par l'Hippias majeur. |
Hippias mineur [texte imprimé] / Platon, Auteur ; Jean-François Balaudé, Éditeur scientifique . - Paris : Librairie générale française, 2004 . - 318 p. : couv. ill. ; 18 cm. - ( Classiques de la philosophie) . ISBN : 2-253-08107-8 Bibliogr. p. 36-37 et 203-208. Index Langues : Français ( fre) Langues originales : Grec classique ( grc)
| Index. décimale : |
PHI Philosophie |
| Résumé : |
" - Par conséquent, celui qui se trompe accomplit des actes honteux et injustes de son plein gré, celui-là, Hippias, si toutefois il existe quelqu'un qui soit tel, ne saurait être que l'homme de bien.
- Il ne m'est pas possible de t'accorder cela, Socrate. - A moi non plus, Hippias. " Hippias mineur. " - [...] le bien ne sera pas beau ni le beau, bon, puisque chacun est distinct de l'autre [...]. - Mais voyons, Socrate, que sont toutes ces choses, selon toi ? Ce sont des raclures, des épluchures de discours, découpées par le menu, comme je le disais tout à l'heure. " Hippias majeur. Tête de Turc, Hippias ? De fait, dans les deux dialogues de Platon qui portent son nom, le célèbre sophiste est moqué, et ses convictions les plus solides renversées.
Achille, le meilleur des Grecs ? Non, c'est Ulysse, s'il est vrai que le meilleur menteur est aussi le meilleur tout court. Belle, la jeune fille ? Aussi laide qu'un singe en vérité, comparée à la déesse. Et ainsi, de façon étourdissante, Platon n'hésite pas à mettre en scène un Socrate roué comme Ulysse, spirituel comme Aristophane, au nom de la philosophie évidemment. Car, en réalité, c'est aussi bien la thèse du savoir-vertu qui nous est donnée à approfondir sous forme de paradoxe dans l'Hippias mineur, que l'enjeu d'un beau non réductible aux réalités sensibles qui nous est progressivement dévoilé par l'Hippias majeur. |
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